
Texte par Noémie Dabronyi
Bonjour Sylvain, pour commencer, parle-nous un peu de toi et de ton parcours professionnel.
Québécois de souche, j’ai commencé ma carrière en tant que comptable professionnel agréé dans un cabinet d’expert-comptable à Montréal.

Au niveau familial, mon père, entrepreneur en plomberie sur la rive de Montréal, a réussi à me transmettre sa passion pour le développement des affaires, son esprit entrepreneurial et de l’importance de développer une relation de proximité et durable avec la clientèle. J’ai travaillé pour l’entreprise familiale durant mon adolescence et toutes mes études. Ceci m’a permis de fortifier mon intérêt pour les relations avec les clients et d’en ressortir avec des valeurs qui me sont encore très chères aujourd’hui : une écoute attentive et la recherche de solutions. Selon moi, un bon leader n’est pas là pour imposer ces choix, mais pour aider à trouver des solutions, prendre le temps avec un client, ses employés pour les aider dans leurs défis, tout en faisant preuve de rigueur et d’éthique.
Au niveau familial, mon père, entrepreneur en plomberie sur la rive de Montréal, a réussi à me transmettre sa passion pour le développement des affaires, son esprit entrepreneurial et de l’importance de développer une relation de proximité et durable avec la clientèle. J’ai travaillé pour l’entreprise familiale durant mon adolescence et toutes mes études. Ceci m’a permis de fortifier mon intérêt pour les relations avec les clients et d’en ressortir avec des valeurs qui me sont encore très chères aujourd’hui : une écoute attentive et la recherche de solutions. Selon moi, un bon leader n’est pas là pour imposer ces choix, mais pour aider à trouver des solutions, prendre le temps avec un client, ses employés pour les aider dans leurs défis, tout en faisant preuve de rigueur et d’éthique.
Ma carrière a surtout évolué dans l’industrie des valeurs mobilières et des marchés financiers dans les secteurs de la conformité, du légal et de l’audit. Mon parcours est donc très réglementaire ou lié à la surveillance depuis plusieurs années malgré un profil comptable, ce qui détonne souvent par rapport à la norme du profil conformité qui est plus souvent associé à des personnes ayant un profil académique juridique.
Avant de rejoindre Mirabaud Canada il y a sept ans, j’ai occupé le poste de Chef, de la conformité de la conduite des affaires et de la négociation à l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières (OCRCVM) pendant cinq ans. Auparavant,
j’avais occupé plusieurs postes dont Chef de la direction financière (« CFO »), Directeur principal de l’audit ou Vice-président des risques auprès de firmes de courtages et autres institutions financières au Canada.
Depuis le 1er juillet de cette année, j’ai la chance d’être le Directeur général et Chef de la direction chez Mirabaud Canada. C’est avec fierté que je succède à Georges Paulez, qui a été mon mentor et coach et qui m’a préparé à relever ce nouveau défi. Bien évidemment, j’ai travaillé fort pour en arriver là, mais j’ai également eu la chance d’être entouré par des collègues extraordinaires. J’ai pu ainsi m’appuyer sur Georges et toute l’équipe tout au long de mon parcours chez Mirabaud Canada afin de devenir une meilleure personne.
La gentillesse, le respect et l’esprit familial m’ont tout de suite frappé à mon arrivée chez Mirabaud et j’ai le désir de continuer dans cette tradition. Je crois fermement que de se sentir heureux et épanoui au travail, et d’avoir la possibilité de s’exprimer sans peur de réprimande sont des éléments clés. Si Mirabaud possède une si bonne réputation auprès de ses clients, c’est grâce à toute l’équipe. Des employés passionnés, heureux, fiers et conscients de leur implication l’entreprise permettent d’offrir un service de haute qualité à nos clients.

Q1: Le groupe Mirabaud est un partenaire de longue date de la CCCSQ, peux-tu nous parler un peu de la relation entre les deux organismes ?
Mirabaud Canada est la première filiale internationale en propriété exclusive de cette entreprise suisse. Cela fait maintenant plus de 35 ans que nous sommes installés à Montréal et il y a toujours eu le désir de maintenir le lien avec la Suisse. Yves Érard, Olivier Rodriguez et moi-même avons tous fait partie du conseil d’administration de la Chambre. Nous estimons que cela fait partie de nos responsabilités de soutenir la CCCSQ et l’aider à grandir afin d’aider la communauté suisse au Québec.
Pour moi, il était important de me joindre à la CCCSQ afin de maintenir ce lien entre Mirabaud. Dans le passé, j’ai participé à plusieurs
reprises aux événements avec mes collègues et c’était donc avec plaisir que j’ai accepté de remplacer Olivier Rodriguez au conseil d’administration. Selon moi, les événements sociaux sont le meilleur moyen de créer des liens, de nouvelles relations. Socialiser permet de vivre des moments de partage, de créer des relations plus familières qui rendent le travail plus agréable et permettent de personnaliser les relations. Ma priorité est de développer des relations humaines. S’il en découle une relation d’affaires, c’est du bonus ! D’ailleurs, en cette année de pandémie, ce qui me manque le plus, c’est les événements de réseautage.
La CCCSQ est un catalyseur qui permet de mettre en valeur les entreprises suisses qui font affaire avec des valeurs similaires.
Q2 : Qu’est-ce qui démarque votre firme de courtage par rapport aux autres au Canada ?
Au service de ses clients depuis plus de deux siècles et sept générations, Mirabaud Groupe incarne avec passion ses valeurs d’entrepreneurs indépendants, avec de fortes convictions, et favorisant les relations à long terme. Notre offre de services est alignée entièrement aux meilleurs intérêts de nos clients afin de répondre à leurs besoins actuels et futurs, le tout avec un sens aigu de la responsabilité. La Suisse reflète également une image de prestige, de rigueur, de confiance, d’une éthique hors pair et de professionnalisme que l’on retrouve bien entendu chez Mirabaud.
Notre objectif est de faire valoir cette marque de commerce unique au Canada. Nous appliquons ces valeurs au quotidien dans notre service. Il est vrai que nous vivons dans un environnement très compétitif, mais notre caractère européen et international ainsi que nos valeurs nous permettent d’avoir une vision plus adaptée axée sur le long terme, ce qui est très apprécié par notre clientèle. Évidemment, nous vivons dans un monde en changement constant, c’est pour cela, que nous travaillons continuellement à nous moderniser, à rester à jour technologiquement et dans nos moyens de communication.
Q3 : Finalement, est-ce que tu es plutôt raclette ou fondue ?
Les deux ! J’aime le côté partage, convivial et relationnel qu’on peut associer aux deux.
